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CRPDM

Le Cercle pour la Récupération des Personnes Défavorisées et Marginalisées, en sigle CRPDM, est une association sans but lucratif créée le 20 mai 1996 à Kinshasa. Son siège est situé sur l’avenue Bandundu N°70 bis, Quartier 2, Commune de Masina, Ville de Kinshasa, en République Démocratique du Congo.

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Qui est le CRPDM* ?

 

Le Cercle pour la récupération des personnes défavorisées et marginalisées (CRPDM) vise l’amélioration des conditions de vie de sa population cible composée des veuves, filles mères, orphelins, enfants malnourris et de personnes ayant des malades chroniques.

 

L’association CRPDM est reconnue par l’Etat congolais qui lui a octroyé à différents niveaux un certain nombre de documents pour son fonctionnement.

Elle a une vision nationale. A ce jour, elle est opérationnelle à Kinshasa, au Plateau des Bateke et à Pelende, dans la Province du Kwango à 695 km de la Ville de Kinshasa. A sa création, l’association s’est investie dans le séchage du poisson Chinchard à l’aide d’un séchoir artisanal, ainsi que dans la transformation du jus de gingembre et du yaourt.

 En vue de disposer de plus de ressources pour prendre en charge sa population cible, le CRPDM s’est dotée en 2001, d’une concession agricole de 40 hectares à Balimo, au Plateau des Bateke, à 116 km de la ville de Kinshasa, où, elle pratique des cultures vivrières dont les recettes des ventes de la production sont affectées à l’amélioration des conditions de vie de sa population cible.  En plus de ces cultures, il y élève aussi des poules, des lapins et des chèvres.

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Activités actuelles du CRPDM

 

Agriculture

A la récolte l’association vend directement en gros une partie des produits agricoles pour renforcer les capacités de prise en charge de sa population cible ; une autre est remise aux veuves et filles mères pour la vente en détails à qui un pourcentage des recettes est rétrocédé pour leur survie. Une autre partie est transformée manuellement en chips, gâteaux et cacahuètes vendus à l’ambulatoire par les veuves et filles mères.

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La crèche des enfants de 1 à 4 ans

L’association garde pendant la journée les enfants des filles mères de 1 à 4 ans quand leurs mamans vont vendre. Compte tenu de la recrudescence du vol d’enfants et du terrorisme des bandits armés des machettes dans ce quartier périphérique de la Ville de Kinshasa où est établi le siège de l’association, quelques mamans déshéritées vivant au jour le jour, nous ont priés de garder aussi leurs enfants pendant qu’elles vont se débrouiller, ainsi nous en avons difficilement accepté quelques-uns pour en avoir 46 au total.  

Le soutien aux enfants abandonnés et déshérités

L'aide que pratique notre organisation consiste à payer les frais scolaires des enfants orphelins de Pelende, à acheter les habits pour eux et à supporter leurs soins médicaux.

Nous prenons soin des enfants abandonnés et de ceux qui sont perdus que nous gardons tout en faisant des démarches en collaboration avec la Maison Communale de Masina pour retrouver leurs parents.

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Projets réalisés par le CRPDM

 

  • Salaison et vente du poisson Chinchard (efforts internes, 1996)

  • Vente du jus de gingembre et du yaourt par les orphelins (efforts internes, 2002)

  • Vente de la farine de manioc par les veuves et filles mères (efforts internes,  2003)

  • Sensibilisation au referendum de 2006 (financement extérieur, 2005)

  • Alphabétisation et accès à l’informatique aux femmes de Kinshasa (financement extérieur, 2008) 

  • Multiplication des boutures saines et améliorées de manioc et élevage des chèvres (Financement extérieur, 2008) 

  • Lutte contre la pauvreté de la femme rurale de Pelende par la coupe et couture (financement extérieur, 2011)

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Difficultés rencontrées

 

La non-mécanisation de l’agriculture

L’agriculture est la source principale des moyens de fonctionnement du CRPDM, mais elle fait face au manque de tracteur. Un seul fermier sur le site possède un vieux tracteur qu’il loue aux autres selon l’ordre d’enregistrement des demandes. Malheureusement, nous sommes souvent obligés de travailler manuellement pour éviter le retard dans le calendrier agricole car la demande des fermiers est plus grande que l’offre. En conséquence, la production est faible. Nous souhaiterions aussi renforcer nos capacités de transformation par l’acquisition des équipements de transformation que nous ne pouvons acquérir à ce jour par nos fonds propres

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Le manque d'outils agricoles

En plus de ce qui précède, le CRPDM fait aussi face au manque d’autres outils agricoles tels que des motoculteurs, bèches, houes, machettes, séchoirs petites machines à épluchage des tubercules de manioc, petites machines à égrainer le maïs et celles à décortiquer l’arachide et le haricot.

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Le manque d'eau potable sur le site agricole

Le cours d’eau le plus proche se trouve à 7 km de la concession. Pour ne pas parcourir cette longue distance chaque soir après le travail, les fermiers sont obligés de consommer l’eau impropre des marécages dans laquelle ils se baignent, font la lessive et le rouissage des cossettes de manioc. En conséquence, ils souffrent fréquemment des maladies hydriques causant de décès. Nous préconisons comme solution le forage d’eau ou la construction des citernes de rétention des eaux de pluie.

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Le problème d'évacuation de la production agricole

Le tronçon routier argileux de 16 km entre la route Nationale Numéro 2 et le village Balimo est toujours boueux et couvert des flaques d’eau pendant la saison pluvieuse ; seuls quelques véhicules 4x4 des exploitants nantis et camions des commerçants prennent le risque de rouler dessus. Entre temps, les fermiers perdent leur production périssable qu’ils ne peuvent évacuer par manque de moyens de transport. Comme palliatif, nous prenons en location des motos ou de vieux véhicules 4x4.

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Le fonctionnement de la crèche

Cette activité implique beaucoup de dépenses pour lesquelles l’association recherche des moyens extérieurs, à savoir :

  • La nourriture

  • Les jouets

  • Le remplacement des chaises, lits et matelas

  • La paie mensuelle de la nourrice et de la nutritionniste /cuisinière

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Le manque de moyens pour héberger les enfants dans de meilleurs conditions dont :

  • La nourriture

  • Les jouets

  • Les habits

  • Un dortoir et des lits

  • Leurs soins médicaux

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*Pour aller plus loin :

Annuaire international africain

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